David McAllister : « le Brexit est une erreur historique »
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David McAllister : « le Brexit est une erreur historique »

Le Conseil européen pourrait annoncer en décembre que les progrès sur le Brexit ne sont pas suffisants, avertit l’eurodéputé allemand David McAllister, qui préside la commission affaires étrangères du Parlement européen.

Après six cycles de négociations, aurons-nous suffisamment avancé en décembre pour passer au second stade des négociations ?

Personne ne sait ce que dira le Conseil en décembre sur les progrès réalisés. Les prochains jours seront décisifs, mais la balle est dans le camp britannique. C’est à eux de proposer de véritables solutions aux trois principales problématiques : les obligations financières, la frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord et les droits des citoyens. Plus vite ils proposeront une solution satisfaisante, mieux ce sera.

L’UE ne facilite pas les choses. Elle a par exemple mis en place la règle de séquençage, ce qui veut dire qu’il ne peut pas y avoir de négociations simultanées. D’abord on parle du Brexit, puis après seulement du futur accord commercial et de transition. La seule explication à cela semble être de dissuader les autres États membres de suivre le même chemin. Comme vous le mentionnez, un autre point clé est la frontière irlandaise. Toutes les parties veulent une frontière souple, mais ce ne sera pas le cas puisqu’il s’agira d’une frontière extérieure de l’UE. Finalement, l’Irlande sera l’otage de ce dénouement.

L’Irlande sera une victime de la décision du Royaume-Uni de quitter le marché unique et l’union douanière et l’Union européenne dans son ensemble. Vous savez, il y a 110 millions de passages chaque année à cette frontière, et 15 000 personnes la traversent chaque jour. Aujourd’hui, cette frontière est donc plus ou moins invisible.

Après six cycles de négociations, aurons-nous suffisamment avancé en décembre pour passer au second stade des négociations ?

Personne ne sait ce que dira le Conseil en décembre sur les progrès réalisés. Les prochains jours seront décisifs, mais la balle est dans le camp britannique. C’est à eux de proposer de véritables solutions aux trois principales problématiques : les obligations financières, la frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord et les droits des citoyens. Plus vite ils proposeront une solution satisfaisante, mieux ce sera.

L’UE ne facilite pas les choses. Elle a par exemple mis en place la règle de séquençage, ce qui veut dire qu’il ne peut pas y avoir de négociations simultanées. D’abord on parle du Brexit, puis après seulement du futur accord commercial et de transition. La seule explication à cela semble être de dissuader les autres États membres de suivre le même chemin. Comme vous le mentionnez, un autre point clé est la frontière irlandaise. Toutes les parties veulent une frontière souple, mais ce ne sera pas le cas puisqu’il s’agira d’une frontière extérieure de l’UE. Finalement, l’Irlande sera l’otage de ce dénouement.

L’Irlande sera une victime de la décision du Royaume-Uni de quitter le marché unique et l’union douanière et l’Union européenne dans son ensemble. Vous savez, il y a 110 millions de passages chaque année à cette frontière, et 15 000 personnes la traversent chaque jour. Aujourd’hui, cette frontière est donc plus ou moins invisible.